<aside> đź’ˇ Conseil de la TEAM AQUA : Une Grande Histoire

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Créée en 1948 à Marseille, membre fondateur de la CMAS en 1959, la FFESSM est l'une des plus anciennes fédérations au monde.

En 1948, la plongée de loisir avec scaphandre n’existe pas ou bien peu. Jean-Flavien Borelli, le père de la FFESSM, propose de regrouper les sept clubs de chasseurs sous-marins existant sous la bannière de la Fédération des sociétés de pêche à la nage et d’études sous-marines. En parallèle, les travaux du Groupe de recherches sous-marines, sous la houlette de Philippe Tailliez, Jacques-Yves Cousteau et Frédéric Dumas, les trois Mousquemers, font progresser la plongée avec scaphandre à grands pas. Le développement et la diffusion du détendeur Mistral y participent largement de même que la mise au point de tables de décompression fiables.

En 1951, Cousteau prend possession de Calypso puis, l’année suivante, crée l’Office français de la recherche scientifique, le pendant civil du GERS. Il devient le président de la commission technique de la fédération. En 1955, après plusieurs changements de nom, la fédération devient la Fédération française d’études et de sports sous-marins, nom qu’elle conservera jusqu’à nos jours. Cousteau s’en éloigne pour se consacrer au cinéma. En 1956, en collaboration de Louis malle, il obtient la palme d’or au Festival de Cannes avec « Le Monde du silence ». Le professeur Chouteau remplace Cousteau à la présidence de la commission technique avant de céder la place au Commandant Philippe Tailliez. Le futur Captain Planet devient président d’honneur de la FFESSM. Les premiers examens de moniteur de plongée sont organisés. On maîtrise de mieux en mieux la technique, les connaissances physiologiques progressent rapidement.

Les années soixante sont celles du développement et de l’amélioration du matériel. La plongée est internationale. En 1959, une confédération mondiale, la CMAS naît à Monaco, sous la première présidence de Cousteau. La FFESSM grandit, s’installe dans ses locaux du 24 quai de Rive-Neuve à Marseille, le Mistral devient Royal… Des opérations de plongée profonde sont organisées partout dans le monde. L’OFRS et Cousteau lancent le programme Pré continent des maisons sous la mer. Il en naîtra un film resté fameux : « Le Monde sans soleil », tourné au Soudan.

Les années soixante-dix sont celles de la maturité. La FFESSM est désormais parfaitement structurée. Elle compte des conseillers techniques régionaux ainsi que des bases fédérales dont celle, historique de Niolon, sur la Côte Bleue méditerranéenne. Le matériel s’améliore, les détendeurs prennent leur forme actuelle, à deux étages. Il faudra attendre la décennie suivante pour que la plongée négocie le virage de l’électronique avec l’apparition des premiers ordinateurs individuels de décompression et celui, tout aussi important, du gilet stabilisateur enveloppant qui remplace la bouée collerette inconfortable.

Le passage à la décennie suivante est notable. En 1987, la FFESSM compte environ 100 000 licenciés. Luc Besson tourne « Le Grand bleu », l’histoire romancée du duel entre les apnéistes Jacques Mayol et Enzo Maïorca. Le succès du film est phénoménal. En quelques mois, le nombre de licenciés fédéraux atteint 150 000. L’apnée devient une discipline de plus en plus pratiquée. 30 ans plus tard, elle est en lice pour devenir discipline olympique… La plongée, elle, est désormais une activité de loisir autant que de découverte et de connaissance. Sa pratique mondialisée, s’inscrit de plus en plus dans une démarche de science participative et de développement durable. À travers ses commissions et ses sites comme DORIS ou CROMIS, la FFESSM s’inscrit pleinement dans cette évolution.

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